Une étoile pose à poil Doucement
Les bouteilles se couchent
Dans la fosse commune.
Doucement
La nuit revient,
Avec son couteau de lune
Entre ses dents de chien.
Elle va me le planter dans le dos,
L’ennui.
Le rien.
Le vide.
Alors j’imagine…
Et, en quatre coups de fusain,
J’assassine
Une étoile
Qui pose à poil,
Le cafard qui traîne,
L’habitude du peu
Et sa gangrène.

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