Promenade dans les rues. Tout est du bruit. Tout ! que même l’écho n’arrive pas à suivre. Je me dissimule en rasant les murs, dans l’ombre. Quelques heures à marcher dans le blafard. A nager entre l’asphalte et le pavé. A contre-courant. Tu parles d’une promenade ! Une course vers un néant profond. Même noyé dans la foule, j’ai la tête basse et la marée me monte aux yeux ! Moi qui n’avais peur de rien. J’ai le doute coupé en deux… avec une désespérante envie de regarder l’incroyable. Mais ce vertige… cette saloperie ! Retour au panier. Pas beaucoup plus serein en vérité. Mais il faut bien être quelque-part…

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